Pour sa vingt-deuxième édition, la Coupe du Monde 2022 aura lieu au Qatar du 20 novembre au 18 décembre prochain. Alors que de nombreuses voix s’élèvent contre cette nomination et appellent au boycott, qu’en est-il au niveau logistique ? L’émirat est-il prêt pour accueillir le plus grand événement sportif du monde ? Rien n’est moins sûr.
Une logistique immense
Le sujet fait débat depuis des mois : l’organisation de la Coupe du Monde 2022 est une aberration écologique. Comment peut-on, effectivement, gérer plusieurs terrains de foot dans un pays doté d’une humidité moyenne de plus de 20 % liée à une température moyenne de 38°C ?
Le Qatar a créé pour l’occasion des fermes afin de cultiver la gazon nécessaire. En effet, en comptant les camps de base et les centres d’entraînement, ce sont plus de 150 terrains qu’il faut gérer. L’émirat a, ainsi, construit un conglomérat de fermes au nord de Doha afin de cultiver du gazon en continu. D’après les informations de RTL, les organisateurs seraient capables de remplacer quarante pelouses différentes en un rien de temps.
Des infrastructures pour le moment inquiétantes ?
Après la finale de la Coupe Arabe de la Fifa 2021 (entre la Tunisie et l’Algérie) déplacée au stade Al-Bayt, le nouveau grand stade du pays, le stade Lusail, a encore raté son dernier test. Un match amical entre Al Hilal (D1 Arabie Saoudite) et Zamalek (D1 Egypte) y a été organisé le 9 septembre dernier afin d’en tester l’organisation grandeur nature.
Le stade Lusail, devant accueillir, le 18 décembre prochain, la finale de la Coupe du Monde n’a pas semblé être au niveau. Avec plus de 77.000 supporters présentes, les autorités qataris ont pu analyser les manques de leur organisation, comme le rapporte le média néerlandais Het Laatste Niews.
Climatisation défectueuse, manque d’eau potable…
La premier point qui a dérangé durant ce match concerne la climatisation ayant fait tant de bruit ces derniers mois. Devant la météo étouffante au Qatar, les stades construits sont munis d’un système de climatisation. Son utilisation dans le stade Lusail a été une catastrophe, car elle ne fonctionnait tout simplement pas.
L’autre grand problème mis en avant est le manque d’eau potable pour les supporters. En effet, l’eau potable disponible à la pause n’était largement pas suffisante et de nombreux supporters n’ont pas pu se rafraîchir. Enfin, la station de métro censée accueillir les supporters n’a pas suffi. En effet, des files de près de 2,5 kilomètres ont été remarquées.
À deux mois de l’ouverture de la Coupe du Monde 2022, ces écueils au niveau de l’organisation qatari inquiètent beaucoup dans le monde du football. Cette compétition, ancrée dans une polémique politique et écologique, n’avait pas besoin de ça… Espérons pour la compétition que le Qatar saura corriger ces problèmes rapidement.
